COVID-19 : La situation est préoccupante en Algérie, selon Said Sadi

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L’ex-président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Said Sadi tire la sonnette d’alarme à propos de la situation sanitaire en Algérie. Il estime, dans une contribution publiée sur sa page facebook, que la crise sanitaire prend des proportions préoccupantes en Algérie.

‘’ Les services d’urgence sont déjà saturés et nous savons tous que le nombre de contaminations annoncées est bien en deçà de la réalité. Les quantités de dépistages sont dérisoires, y compris dans des zones ou lors de circonstances ayant abrité des regroupements massifs en l’absence du minimum de précaution’’, déplore Sadi.

Plus grave encore, l’ex-président du RCD craint une aggravation de la situation au cours des prochaines semaines. ‘’ Il faut s’attendre, en tout cas, il ne faut surtout pas l’exclure,  à ce que le rebond actuel dure et même, si des mesures urgentes et appropriées ne sont pas prises, qu’il puisse connaitre une sérieuse accélération avec l’automne et l’hiver quand les personnes vivront plus longtemps dans des espaces confinés’’, dit-il.

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Pour lui, l’indiscipline de certains citoyens, qui a sa part de vérité, ne doit cependant pas camoufler l’état de ‘’déshérence’’ dans lequel se trouve le système de santé algérien.

Bouteflika est responsable de la situation actuelle du secteur public de santé, accuse le rédacteur de la contribution. ‘’ Il y a deux ans et demi de cela, je dénonçais un acte criminel de Bouteflika qui avait rayé d’un trait de plume la construction de cinq centres hospitalo-universitaires ( CHU ) de dernière génération programmés à Tlemcen, Alger, Tizi-Ouzou, Constantine et Ouargla pour financer le gouffre de la grande mosquée d’Alger’’, déplore-t-il.

Évoquant le Hirak et les actions de protestations signalées ces derniers jours dans plusieurs localités du pays, Said Sadi plaide pour la sagesse et la raison. ‘’ L’Algérien doit savoir maîtriser sa colère, si légitime soit elle, et ne pas céder à l’action manipulée ou spontanée qui, non seulement pourrait l’exposer, mais propagerait de manière exponentielle la contamination virale. Et le pouvoir aurait alors beau jeu d’assimiler cette colère mal contenue à une forme d’irresponsabilité difficilement tolérable dès lors qu’elle met en péril la survie de nos communautés’’, explique-t-il.

 

 

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