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Marché noir : l’euro repart à la baisse ce samedi 10 mai

Le marché noir des devises en Algérie enregistre une nouvelle baisse de l’euro ce samedi 10 mai 2025. Le billet de 100 euros s’échange à 26 000 dinars algériens (DA) à la vente, soit le prix appliqué par les cambistes aux particuliers. À l’achat, les mêmes cambistes proposent 25 800 DA pour le même billet.

Une baisse marquée par rapport à la veille

Vendredi, l’euro s’échangeait à 26 100 DA à la vente et 25 900 DA à l’achat. La reculée de 100 DA en une journée confirme un ralentissement de la demande sur le marché informel.

Selon un cambiste basé à Alger, cette baisse s’explique principalement par les restrictions imposées au commerce du cabas. Ce type de commerce parallèle est directement lié au marché noir des devises. Les opérateurs qui importent des marchandises via des fourgons ou dans des bagages personnels ont vu leurs activités fortement perturbées ces dernières semaines.

L’impact des saisies sur le marché noir

Le ministère du Commerce intérieur a récemment lancé une campagne de contrôle strict visant les marchandises importées illégalement. Résultat : des centaines de colis ont été saisis dans les ports, les aéroports et même dans les points de vente informels.

Cette offensive a freiné les flux d’importation informelle, réduisant mécaniquement la demande d’euros sur le marché parallèle. En effet, ces importateurs sont de gros clients du marché noir, puisqu’ils achètent régulièrement des devises pour payer leurs fournisseurs à l’étranger, principalement en France, en Espagne et en Turquie.

Une tendance à surveiller

La baisse de l’euro ce samedi pourrait se prolonger dans les prochains jours si la pression sur le commerce du cabas se maintient. Toutefois, le marché noir reste volatile. D’autres facteurs comme les voyages estivaux ou les départs pour le Hadj pourraient relancer la demande en devises.

En l’absence de solutions bancaires flexibles, le marché noir demeure la seule source non conditionnée d’accès à la devise pour de nombreux Algériens. Une réalité qui continue de nourrir ce circuit parallèle malgré les mesures de répression.

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