Cette nouvelle cotation marque une hausse de 100 DZD pour le billet de 100 euros par rapport au taux de 26 800 DZD observé dimanche.
Cette dynamique illustre la fébrilité et la forte demande de devises qui caractérisent le marché parallèle algérien.
Pour l’achat d’euros par les cambistes (le prix auquel ils acquièrent la devise), le taux suit également cette tendance haussière. Aujourd’hui, 100 euros sont achetés à 26 650 dinars algériens (DZD). Ce prix d’achat élevé confirme l’intense spéculation en cours, où les acteurs du marché sont prêts à payer une prime significative pour se procurer de la devise.
Cette pression haussière sur l’euro, monnaie de référence pour les transactions informelles, s’explique souvent par une conjugaison de facteurs : la demande croissante pour les importations, les voyages et une offre de devises qui reste insuffisante dans le circuit bancaire.
La hausse continue de la devise européenne sur le marché noir a un impact direct et non négligeable sur le pouvoir d’achat et le coût des produits importés par les particuliers pour le consommateur algérien.