Le taux de change parallèle de l’euro face au dinar algérien sur le marché parallèle en aout 2018, était de 100 euros pour 2 0800 Da.
A l’époque, le Fonds monétaire international (FMI), le FMI s’est intéressé, au marché parallèle de la devise en Algérie. En effet, l’institution de Bretton Woods a consacré pour la première fois tout un chapitre dans son rapport, au marché noir de la devise.
Dans ce document publié en juillet 2018, les experts du FMI ont tenté d’expliquer les principales sources de l’offre de la devise sur le marché de changes parallèle. L’offre provient, selon les experts : « du rapatriement des retraites d’anciens expatriés algériens, des envois de fonds d’expatriés algériens actuels, de la surfacturation des importations et des recettes touristiques qui échappent au secteur bancaire ».
Quant à la demande, elle serait alimentée, selon les experts du FMI, par les éléments suivants : « les opérations de change en vue de l’achat d’importations faisant l’objet de restrictions ou d’autres achats pour lesquels le bien-fondé de l’opération ne peut être établi, la fuite de capitaux pour investir à l’étranger ou échapper à l’impôt, ou comme réserve de valeur et la spéculation sur les fluctuations des taux de change officiel et parallèle ».